Thématiques de recherche
- Modélisation Economie-Energie-Climat (modèle IMACLIM-R)
- Secteur électrique et énergies
Actifs fossiles échoués et conséquences macroéconomiques de la transition bas-carbone
Directeurs de thèse : Julien Lefèvre et Franck Lecocq
Résumé
Les actifs fossiles, qui incluent les réserves d’hydrocarbures et les infrastructures associés à l’exploitation des énergies fossiles (puits pétroliers, centrales électriques au charbon et au gaz, etc.) font face à un risque de transition de double nature. D’un côté, l’urgence climatique implique à moyen terme une action politique visant à limiter l’ampleur du changement climatique. Cela se traduirait par exemple par un prix mondial du carbone qui renchérirait l’utilisation d’énergies fossiles. De l’autre, le développement des énergies renouvelables a fait drastiquement chuter leur coût en une dizaine d’année, les rendant compétitive avec les énergies fossiles dans de nombreuses régions.
Aujourd’hui, ce risque de transition n’est pas reflété dans la valeur des actifs fossiles. La valeur financière (boursière) et comptable des actifs fossiles devrait pourtant inclure la possibilité d’une sortie prochaine des énergies fossiles. Le sujet de la thèse porte ici sur l’évaluation des effets macroéconomiques de la perte de valeur économique des actifs liées aux hydrocarbures. Il s’agira de quantifier les pertes économiques directes ainsi que les effets macroéconomiques et financiers induits par la dévaluation des actifs fossiles dans différents scénarios, faisant varier par exemple le rythme du progrès technique des énergies renouvelables. Cette évaluation s’opérera dans le cadre du modèle IMACLIM-R, développé par le CIRED et particulièrement adapté à l’étude des transformations des systèmes énergétiques.
〉ENS Paris-Saclay (2017 – 2021)
〉Master EEET (AgroParisTech, 2020-2021)
〉Agrégation de Sciences Sociales (2020).