Les ressorts relationnels de la conservation des terres privées
À propos de l’ouvrage de Benjamin Cooke et Ruth Lane, Making Ecologies on Private Land : Conservation Practice in Rural-Amenity Landscapes, Palgrave Macmillan, coll. « Palgrave Pivot », 2019, 125 p.
Résumé
Après plusieurs reports imputés à la pandémie de Covid-19, la Conférence des parties contractantes à la Convention de l’ONU sur la diversité biologique (COP 15) a abouti, fin 2022, au renouvellement du « Cadre Mondial de la biodiversité de Kunming à Montréal ». L’un de ses objectifs phares prévoit la protection de « 30 % des zones terrestres, des eaux intérieures et des zones côtières et marines » d’ici 2030 « par le biais de systèmes d’aires protégées écologiquement représentatifs, bien reliés et gérés de manière équitable, et d’autres mesures efficaces de conservation par zone (…) ». Prenant acte du consensus scientifique autour des insuffisances de la protection conférée par les aires protégées, cette formulation vise à souligner l’importance d’approches complémentaires dans cette stratégie globale [Butchart et al., 2015 ; Jones et al., 2018 ; Watson et al., 2014].
Citation: Claron, C. (2023) Les ressorts relationnels de la conservation des terres privées. À propos de l’ouvrage de Benjamin Cooke et Ruth Lane, Making Ecologies on Private Land : Conservation Practice in Rural-Amenity Landscapes, Palgrave Macmillan, coll. “Palgrave Pivot”, 2019, 125 p. Revue Française de Socio-Économie 30, no 1 (2023): 265‑73