Triple mission
1
Recherche
2
Formation à et par la recherche
3
Appui à la décision publique et privée, à l’échelle nationale comme internationale
La présence du CIRED dans les réseaux de recherche internationaux se traduit également par une forte présence au sein du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), avec 4 lead authors (LA) du 5e rapport d’évaluation [AR pour Assessment Report] (Minh Ha-Duong, Stéphane Hallegatte, Jean-Charles Hourcade et Franck Lecocq), et 1 Convening Lead Author et 2 LAs dans le 6e cycle (respectivement Franck Lecocq et Céline Guivarch dans l’AR6 et Jean-Charles Hourcade dans le rapport spécial consacré à la cible 1,5°C).
L’impact international du CIRED dans les travaux sur l’économie des changements climatiques est confirmé par le fait que 105 papiers différents de l’unité sont cités dans le 5e rapport d’évaluation du GIEC. Le CIRED contribue aussi à des travaux d’expertise pour les organisations internationales comme l’Organisation de coopération et de développement économiques [OCDE], l’Agence internationale de l’énergie [IEA] et la Banque Mondiale.
Le Centre international de recherche sur l’environnement et le développement (CIRED) est un groupe de recherche interdisciplinaire à large dominante économique, créé en 1973 par Ignacy Sachs, sur la base d’un noyau rassemblé dès 1971 sous le nom de Groupe de recherche sur la stratégie de développement.
Fondé sur une problématique de l’articulation des enjeux de développement et de la protection de l’environnement, dans la suite des débats suscités par la Conférence des Nations unies sur le développement humain de Stockholm (1972) et en réponse aux thèses du Club de Rome (Meadows et al., 1972), le CIRED se consacre à l’étude des relations entre les modes de régulation économique et la genèse des univers techniques qui structurent les rapports entre les activités humaines et l’environnement biophysique naturel et construit. Il s’agit d’appréhender comment les institutions, les incitations économiques et les conventions sociales formatent les choix techniques et les modes de consommation, puis d’étudier les rétroactions économiques et sociales de leurs impacts environnementaux.
Ces questions touchent largement à l’articulation court terme – long terme. C’est pourquoi les travaux conduits au CIRED ont toujours été sous-tendus par un effort de modélisation prospective et par un dialogue constant avec les sciences de la nature et les sciences de l’ingénieur. Cette pluridisciplinarité, transcrite dans la composition même de l’équipe, lui a permis de relever le défi d’une analyse intégrée des enjeux du développement durable, en prenant en compte les interdépendances entre secteurs d’activité et entre types d’enjeux (sécurité énergétique et alimentaire, climat, risques technologiques, globalisation économique, résorption de la pauvreté).