La difficile quantification de la place du bâtiment dans la décarbonation

La difficile quantification de la place du bâtiment dans la décarbonation

La difficile quantification de la place du bâtiment dans la décarbonation

Résumé

Les progrès d’amélioration énergétique des bâtiments semblent relativement lents, en dépit d’opportunités de réduction des émissions de gaz à effet supposées abondantes et peu coûteuses. Dès lors, vaut-il mieux insister sur l’amélioration de l’efficacité énergétique ou sur la décarbonation des vecteurs d’énergie ? Cet article présente l’état des connaissances pour le secteur résidentiel, qui représente environ 25 % de la consommation d’énergie totale en France. Les données disponibles sur le parc de logements et la dynamique de rénovation énergétique se sont grandement améliorées ces dernières années, mais se heurtent encore à des imprécisions concernant le nombre de « passoires thermiques », les flux annuels de rénovation et l’ampleur des économies d’énergie réalisées. Si ces lacunes ne permettent pas de répondre précisément à la question posée, elles ne remettent pas pour autant en cause le bien-fondé des politiques de rénovation énergétique.

Citation: Giraudet L-G., Vivier L. (2022) La difficile quantification de la place du bâtiment dans la décarbonation, Transitions

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