axes de recherche

Axis 3. Conditions for the implementation of ecodevelopment trajectories

Axe 3. Conditions de mise en œuvre des trajectoires d’écodéveloppement

 

  • Dispositifs alternatifs de Fonds d’investissement de proximité (FIP). Les travaux visent à analyser le partage du risque entre sphères publique et privée qui résulte de ces contrats, en examinant la fonction de paiement intertemporel qui spécifie la rémunération des producteurs d’énergie éolienne pour chaque MWh et qui permet, en France, de s’assurer – partiellement – contre les aléas climatiques.
  • Dispositifs de de-risking fondés sur des garanties publiques sur les projets bas-carbone calibrées sur une valeur sociale du carbone. Moins coûteux pour les budgets publics, puisque la garantie ne s’exerce qu’en cas de défaillance des projets, ces dispositifs devraient permettre d’attirer l’épargne privée actuellement gérée par les intermédiaires financiers. 
  • Accords sur les garanties souveraines accordées par des États selon le principe de Responsabilité commune mais différenciée (Convention Climat, 1992) calibrées, suivant l’article 108 de la Décision de l’Accord de Paris, sur une valeur sociale des activités de mitigation (par tonne d’émission évitée) et incluant leurs cobénéfices en termes de développement.
  • « Décentralisation énergétique » qui accompagne la transition énergétique et les innovations territoriales qui en résultent, en utilisant le cas de la France (via notamment les possibilités ouvertes par la loi TEPCV de 2015) et l’émergence de communs énergétiques. On étudiera notamment l’émergence et le développement en France de la finance participative des EnR (plateformes, fonds d’investissements, etc.), les formes d’appropriation des EnR par les communautés locales et, de manière plus générale, les tensions entre centralisation et décentralisation dans la régulation du système énergétique.
  • Impacts distributifs de la transition avec une attention particulière portée à la précarité énergétique, à la fois sous l’angle de son évaluation, de sa prospective et des options de politiques publiques permettant de la limiter. 
  • Impact des politiques d’environnement asymétriques sur la distribution spatiale des firmes, en particulier les risques de délocalisation des industries les plus intensives en énergie – thématique particulièrement importante pour l’acceptabilité sociale des politiques d’environnement. 
  • Interactions entre équité intra- et intergénérationnelle des politiques climatiques, en tenant compte des impacts différentiels (et incertains) du changement climatique. 
  • Arbitrage équité-efficacité en équilibre général dans des économies de second rang avec changement technique induit, dans lesquelles la séparabilité équité-efficacité n’est plus tenable. 
  • Compréhension des dynamiques de la négociation climat, que le CIRED suit, et auxquelles il participe, depuis les années 1990. Il s’agira en particulier de mener une analyse socio-historique des transformations en cours de la coordination du régime climatique (instruments et interactions modélisation technico-économique/négociations climat).
  • Interaction des modèles intégrés économie-énergie-climat et les scénarios qu’ils produisent avec les dynamiques de négociation nationale et internationale sur les questions énergétiques et climatiques.
  • Comprendre la théorie des dynamiques de la négociation internationale. Un des enjeux ici est de fournir un cadrage théorique pour des négociations tendues vers la recherche de « gains réciproques » au sens d’Elinor Orstrom au lieu d’une logique de « partage du fardeau » dans les négociations environnementales.
  • Conditions d’engagement de la recherche en sciences sociales en faveur de processus de transition énergétique plus démocratiques. Deux axes de travail : (1) approfondissement théorique et méthodologique ; (2) développement d’interfaces de réflexion avec des acteurs de la société civile sur les modes possible d’engagement de la recherche en sciences sociales sur les questions de transition énergétiques. 
  • Revision du concept de « décision sous controverse » développé au CIRED à la fin des années 80 pour caractériser les choix publics en matière d’environnement et de développement durable. On mènera en particulier une réflexion sur l’évolution du débat science – société dans un contexte où l’incertitude porte peut-être moins sur la réalité « physique » des mécanismes par lesquels l’environnement se dégrade que sur l’impact des mesures sensées corriger cette dégradation.
Representation de la relation entre les différentes thématiques étudiées au CIRED.

Ressources

RESPONSE : modèle compact d’évaluation coût/bénéfice des politiques climatiques mondiales. Il permet d’explorer de manière systématique et dans un cadre très contrôlé des questions comme l’influence générale de la forme des fonctions de dommage du changement climatique ou de la forme des critères de bien- être intertemporels sur les politiques climatiques optimales.

IMACLIM: comprend un ensemble de modèles d’équilibre général calculable (MEGC) hybrides. Les caractéristiques principales sont une double comptabilité cohérente entre flux économiques et physiques et une capacité à représenter des marchés imparfaits. Il est décliné à l’échelle monde et pays.

Enquête sociologique : entretiens, observation participante, analyse de documents.

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