Empreinte carbone et empreinte sol de la production des denrées alimentaires importées par la France
Carine Barbier & Patrice Dumas (CIRED)
Abstract
Les travaux présentés s’inscrivent dans un projet de recherche en cours visant à simuler différentes visions du système alimentaire français dans un objectif de neutralité carbone à l’horizon 2050. La combinaison des modèles mobilisés permettra de simuler des changements aux différentes étapes du système alimentaire (production, transformation, relocalisations éventuelles en France de produits importés, logique de transport réduite sur toute la chaîne et transfert modal), d’évaluer les surfaces agricoles nécessaires et l’impact en terme d’émissions de gaz à effet de serre. La surface nécessaire à l’alimentation de la population métropolitaine française a été évaluée à 26 millions d’hectares, soit légèrement moins que la surface agricole utile qui est de 28,7 Mha. Ce bilan presque équilibré cache l’importance des échanges internationaux de produits agricoles et agroalimentaires de la France, la demande de transport associée et les surfaces agricoles mobilisées à l’étranger pour la production des denrées importées. Les principaux résultats du projet CECAM concernant l’empreinte carbone de l’alimentation de la population française seront tout d’abord rappelés. Puis nous présenterons des travaux récents visant à alimenter des hypothèses de relocalisation de certaines productions sur le territoire français. Ils mettent l’accent sur la localisation dans le monde de la production des denrées alimentaires importées par la France, les émissions à la production, les émissions liées au changement d’usage des sols et enfin les surfaces mobilisées pour ces productions.
Séminaires à venir
01/12
Lauriane Mouysset (CNRS, CIRED), Bioeconomics for terrestrial biodiversity and land use change management
08/12
Adrien Fabre (ETH Zurich), Yellow Vests, Pessimistic Beliefs, and Carbon Tax Aversion [Titre à confirmer]
15/12
Miguel Rivière (AgroParisTech, CIRED), Introducing Stochastic Fire Disturbances in a Deterministic Model of the Forest Sector: Implications in a Context of Climate Change